Transidentités et pratiques sportives
La transidentité dans le monde sportif amène des débats sur la place de la testostérone dans la pratique sportive et l’égalité entre hommes et femmes puis entre femmes trans et femmes cis. Cependant, n’est concernée par ce débat que la pratique sportive en compétition, et notamment en compétition de haut niveau. Or, seulement 4% des licenciés-es français-es sont des sportifs-ves de haut niveau et ce pourcentage tend à se réduire de façon considérable dès lors qu’il est spécifié aux sportifs-ves trans de haut niveau. La dualité entre transidentité et sport est donc importante mais elle ne représente pas le quotidien d’une majorité des sportifs-ves trans.Par ailleurs, la pratique sportive de compétition diminue avec l’âge (36% des 15-18 ans pratiquent en compétition contre 15% chez les 26-29 ans). Force est donc de constater que lorsque la population est spécifiée aux jeunes adultes (18-29 ans), l’intérêt porté à la compétition sportive ne semble que peu représentative des réalités vécues. Pourtant, les jeunes adultes continuent de pratiquer une activité sportive (91% des 15-29 ans déclarent pratiquer une activité physique régulière au cours des 12 derniers mois). Ces différentes données couplées entre elles prouvent que les jeunes adultes continuent en majorité la pratique sportive mais délaissent la compétition pour se recentrer majoritairement sur une pratique de loisirs. Mais qu’en est-il lorsque la pratique sportive est réalisée par de jeunes adultes trans ? La prédominance du corps, des normes de genre et des séparations sexuées impliquent-elles une baisse voire l’arrêt de la pratique sportive chez les jeunes adultes trans ? Comment les jeunes adultes investissent-ils les pratiques sportives de loisirs ? Se dirigent-iels vers des pratiques individuelles et non liées à une fédération pour ne pas se retrouver bloqué-e, outé-e dans une catégorie de genre qui ne leur correspond pas ? Ou au contraire, les normes de genre divergent lorsque la pratique sportive est certes fédérale mais non compétitive ? Lorsque les jeunes adultes trans rencontrent des freins à la pratique sportive, quelles en sont les raisons ?
Full of debates in the sport world bring testosterone into physical activity and gender equality between men and women then equality between cis women athletes and trans women athletes to light. Nevertheless, only sport competition has been concerned with the issue and espacially elite sport. But only 4% of French licensees are elite athletes and this percent reduces a lot when it's about trans elite athletes.Also, sport competition relieves with age (36% of 15-18 do a sport competition vs 15% of 26-29). It's evident when we focus on young adults (18-29), they are less interested in sport competition so it's less typical of the reality. Yet they continue to do a physical activity (91% of 15-29 declare practice physical activity during the last twleve months). The proof is that young adults continue physical activity in hobbies rather than competition. But whats happening when it's trans young adults who practice? The predominance of the body, the gender norms and the sexual segregation imply a decrease or even cessation of sports practice among young adults? How young adults throw themselves into sport, leisure activity? They steer themseleves towards an individual activity and a non-federal activity to not be blocked and outed in gender category in wich they don't belong? On the contrary, the gender norms change when it"s a federal sport but doing in leisure? Why and when trans young adults are they blocked in physical activity?
Responsable(s)
Ludivine Brunes
Disciplines
Sociologie et anthropologie, Études féministes
Thèmes
Sociologie, Étude des genres, Sport et loisirs
URL du carnet
https://transetsport.hypotheses.org
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Informations bibliographiques
Rédacteur(s) en chef
Ludivine Brunes
Année de création
2022
Date de mise en ligne
27 janvier 2022
ISSN format électronique
2825-1105
Langue de la publication
Français
Coordonnées
Courriel
Adresse postale
Transidentités et pratiques sportives
Laboratoire VIPS² EA4636
Rennes 2
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Avenue Charles Tillon
35044 Rennes
France
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Rennes