Laboratoire italien

Politique et société

Revue consacrée à l'étude de l'Italie passée et présente comme un lieu privilégié d'étude du politique

A journal specialised in Italian politics, past and present

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Laboratoire italien

Laboratoire italien se propose de constituer un lieu de réflexion et de débat pour tous ceux qui s’intéressent à l’Italie en tant que « laboratoire politique ». Concevoir un « laboratoire politique » italien signifie considérer l’Italie, dans sa pluralité et diversité, du Moyen Âge à nos jours, comme un lieu d’élaborations et de réalisations multiples du politique. Concevoir l’Italie comme un « laboratoire » signifie aussi, sur le plan méthodologique, promouvoir des analyses fondées sur des expériences autant que sur des textes et des concepts, loin de toute volonté d’idéalisation. Unité d’objet, pluralité de perspectives : tout se tient dans la constitution du politique. Laboratoire italien est publié avec la collaboration du CERPPI (ENS) et du Dipartimento di scienze giuridiche dell’Università di Trento.

The aim of Laboratoire italien is to provide a focus for thinking and debate for all those interested in Italy as a “political laboratory”, from the Middle Ages to the present day. The term “political laboratory” in relation to Italy implies considering the country in its diversity and pluralism, as a locus for multiple developments and achievements in politics. The idea of Italy as “laboratory”, on the methodological scale, also means promoting analyses based on experiment and experience, as much as on texts and concepts, without idealising, through a plurality of perspectives on a single object, politics. Laboratoire italien is published with the collaboration of the CERPPI (ENS) and the Dipartimento di scienze giuridiche dell’Università di Trento.

Éditeur

ENS Éditions

Les Éditions de l’École normale supérieure de Lyon, créées en 1993 à Fontenay-Saint-Cloud, ont pris un nouveau départ après l’installation, en 2000,  de l’École (ENS LSH) à Lyon. En 2011, fortes de l’apport des publications de l’Institut national de recherche pédagogique, elles doivent désormais relever le défi des enjeux de l’École dans toute sa diversité actuelle après la fusion des deux ENS lyonnaises et la création en son sein de l’Institut français de l’Éducation. ENS Éditions publie donc des ouvrages de toute origine, de chercheurs français ou étrangers, en harmonie avec les questionnements des centres de recherche de l’ensemble de l’École.

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Directeur de la publication

Emmanuel Trizac

Rédacteur(s) en chef

Matteo Palumbo, Romain Descendre

Responsable de l'édition électronique

Anne Vernay

Type de support

Électronique

Etat de la collection

2001-2024

Politique d'édition électronique

Publication en libre accès

Périodicité

Semestrielle (deux fois par an)

Année de création

2000

Date de mise en ligne

07 juillet 2011

ISSN format électronique

2117-4970

ISSN format papier

1627-9204

Langues de publication

Français, Italiano

Politique sur les frais de publication

Frais de publication

non

Frais de soumission

non

Politique d'évaluation

Procédure d'évaluation

évaluation en simple aveugle

Délai moyen entre soumission et publication

26 semaines

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Actualités

Nouveau numéro

32 | 2024 – Le corporatisme fasciste à l’étranger

La question du corporatisme a récemment été l’objet d’un regain d’intérêt au sein de l’historiographie, grâce à une série d’études sur l’émergence, pendant l’entre-deux-guerres, de projets corporatifs dans le monde visant à reconfigurer la relation entre l’État et les intérêts socio-économiques, ainsi que les interactions et influences réciproques, selon une approche comparative, entre ces initiatives nationales diverses. L’adoption d’une législation et d’institutions corporatives a en effet été favorisée par une vaste circulation transnationale d’idées, de théories et d’expériences, parmi lesquelles le modèle de l’Italie fasciste a joué un rôle de première importance. Sur la base de cet intérêt renouvelé, ce numéro monographique offre une série de cas d’études sur la circulation, la réception et les formes d’influence et d’hybridation au sein de ce « laboratoire corporatif ». Afin de dresser un tableau d’ensemble et, en même temps, offrir de nouvelles hypothèses de recherche, les articles qui composent ce dossier correspondent à des enquêtes sur des cas d’études européens et non européens, reliés entre eux par des questions transversales communes, en particulier : les cercles politiques et intellectuels qui se montrent les plus réceptifs à l’option du corporatisme fasciste ; les convergences idéologiques et programmatiques entre mouvements politiques d’extrême droite, mais pas seulement ; l’influence et l’héritage du modèle italien dans l’évolution des théories et des politiques corporatives, même après la chute du régime fasciste.

In tempi recenti, la questione del corporativismo ha conosciuto una significativa riscoperta da parte della storiografia, grazie a una serie di indagini sull’emergenza, tra le due guerre mondiali, di progetti corporativi nel mondo volti a riconfigurare il rapporto tra Stato e interessi socio-economici, così come le interazioni e influenze reciproche, secondo una logica comparativa, tra queste iniziative nazionali diverse. L’adozione di legislazioni e istituzioni corporative venne favorita infatti da un’ampia circolazione transnazionale di idee, teorie ed esperienze, tra le quali ebbe un ruolo rilevante il modello proveniente dall’Italia fascista. Sulla base del rinnovato interesse per il tema, questo numero monografico offre una serie di approfondimenti sulla circolazione, la ricezione e le forme d’influenza e d’ibridazione in seno a tale “laboratorio corporativo”. Al fine di comporre un quadro d’insieme e al contempo di prospettare nuove ipotesi di ricerca, i saggi propongono indagini su diversi casi europei ed extra-europei, in particolare attorno ad alcuni snodi tematici: gli ambienti politici e intellettuali che furono più ricettivi di fronte all’opzione del corporativismo fascista; le convergenze ideologiche e programmatiche che si generarono con vari movimenti politici, non soltanto di estrema destra; l’influenza e il retaggio che il modello italiano lasciò nell’evoluzione delle teorie e delle politiche corporative, anche dopo la caduta del regime fascista.

The question of corporatism has recently experienced a significant rediscovery by historiography thanks to a series of investigations on the emergence, during the inter-war period, of corporative projects around the world, which aimed at reconfiguring the relationship between the state and socio-economic interests, as well as the interactions and reciprocal influences, from a comparative approach, between these various national initiatives. The adoption of corporative legislation and institutions was in fact fostered by a wide transnational circulation of ideas, theories and experiences, among which the model coming from Fascist Italy played a key role. Based on this renewed interest in the topic, this special issue offers a series of insights into the circulation, reception and forms of influence and hybridisation within this “corporative laboratory”. To draw an overall picture and, at the same time, put forward new research hypotheses, these essays propose several investigations on various European and non-European cases, specifically around the following thematic issues: the political and intellectual circles that were most receptive to the Fascist corporatism option; the ideological and programmatic convergences between far-right political movements, but not only; the influence and legacy of the Italian model on the evolution of corporative theories and policies, even after the fall of the Fascist regime.